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09.06.2022 - Le Cameroun regorge d´un potentiel de 287 690 emplois à créer grâce au Bip 2022

Le Budget d’investissement public (Bip) 2022 devrait générer un total de 287 690  emplois, selon les résultats d’une étude réalisée par le gouvernement avec l’appui technique du Bureau international du travail (Bit), et présenté le 1er juin 2022 aux responsables des études, de la planification et de la budgétisation des administrations publiques. Dans le détail, il s’agit de « 18 210 cadres, plus de 60 000 techniciens et 208 674 ouvriers », rapporte le quotidien gouvernemental « Cameroon Tribune ».

D’une valeur globale de 1550, 3 milliards de FCFA, le Bip 2022 est réparti en 211 actions, 611 projets et 8218 travaux à réaliser. Il s’agit précisément de la construction des routes, des pistes dans les zones rurales, de la construction des bâtiments publics, des forages ou encore des points d’adductions d’eau potable…

Ce potentiel d’emplois susceptibles d’être créés qui devrait accélérer « la lutte contre le chômage repose sur des investissements. Il faudrait donc qu’à travers le Bip, qu’on ait la possibilité de recruter des camerounais », a indiqué le ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle (Minefop), Issa Tchiroma Bakary. La directrice de l’équipe d’appui technique de l’Organisation internationale du Travail (OIT) pour l’Afrique centrale, Aminata Maïga s’inscrit dans la même lancée que le membre du gouvernement : « il s’agissait de voir comment à travers  l’investissement public on pouvait maximiser la création d’emploi contre le chômage des jeunes. Le BIT a accompagné le gouvernement à élaborer cet instrument, afin de pouvoir déterminer les secteurs qui présentent le plus grand potentiel d’emplois en utilisant les approches. Mais il faut également renforcer le potentiel », a-t-elle clarifié à l’issue de la rencontre.

Dans la répartition des régions à fort potentiel d’emplois prévus dans le Bip 2022, le Centre arrive en tête avec 51 390 emplois, soit 18% de l’ensemble des prévisions. Le reste des régions se partagent les 82% restants, y compris la région de l’Adamaoua avec le plus faible potentiel estimé à 3 611 emplois.

La balle est donc dans le camp des administrations à qui les experts ont conseillé de présenter des projets ayant besoin des techniques Himo, qui consistent à employer un maximum de main d’œuvre locale pour réaliser les travaux d’infrastructure.

Marius Zogo
ecomatin.net




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